Ces derniers jours, Annick Girardin, ministre des Outre-mer, était en déplacement à Mayotte. La petite île de l’océan Indien est paralysée depuis trois semaines par une grève générale et une série de manifestations. Les Mahorais réclament plus de sécurité.
Parmi eux, Abdallah Zoubert. Pendant dix ans, il a vécu à Laval. Une partie de sa famille, dont sa fille, est encore en Mayenne. Voilà quatre mois, il a choisi de créer son entreprise de mécanique automobile dans son île natale. Il subit aujourd’hui les affres de l’insécurité et de la grève générale.
« C’est difficile à vivre, raconte-t-il. On ne peut même pas faire tout ce qu’on veut. Après 22h, on ne peut pas sortir seul la nuit. » Il y a trois semaines, c’est une attaque dans un lycée qui a mis le feu aux poudres. « Des jeunes se sont embrouillés entre eux. Ce sont des jeunes sans éducation, livrés à eux-mêmes, sans parents. C’est d’eux que vient la violence. Aujourd’hui, la police est à l’entrée et à la sortie des lycées. Il y a beaucoup de violence et ça date depuis très longtemps. »
Plus d'informations dans Le Courrier de la Mayenne du 15 mars.
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