Depuis juillet 2015, Angelina et Philip Baillie-Smith, âgés respectivement de 31 et 34 ans, vivent au château du Bailleul avec un souhait : lui rendre son lustre d’antan. « Nous sommes pour le moment locataires avec l’espoir de l’acheter un jour, explique Philip. Notre idée de départ, c’est d’arriver à gagner de l’argent pour le restaurer et entretenir le jardin en louant les extérieurs pour des mariages. »
Angelina et Philip sont déterminés dans leur projet et pleins d’idées. Ils souhaitent uniquement louer les extérieurs du château aux beaux jours en créant plusieurs espaces de réception : un près de la chapelle pour la célébration du mariage, un autre pour le vin d’honneur et un troisième pour le repas. « Le but n’est pas de faire fortune mais de gagner un peu d’argent pour continuer à entretenir cette belle demeure », assure Philip.
Travail titanesque
Pas question pour eux de faire traiteur ni chambres d’hôtes. « Nous ne voulons en aucun cas faire de la concurrence aux acteurs économiques locaux, juste apporter une nouvelle offre et faire découvrir cette merveilleuse partie de la France. »
Le travail est titanesque : le parc a besoin d’un grand nettoyage, branches à couper, lierre à arracher… « Et lorsque que l’on se marie, on souhaite que tout soit parfait ! » Le jeune couple vise une clientèle anglaise : « Les Britanniques aiment se marier dans les châteaux mais en Grande-Bretagne, c’est vraiment très cher. Ils n’hésiteront pas à traverser la Manche pour venir se marier chez nous », affirme Philip.
A la télévision britannique
Tous deux sont optimistes, ils ont déjà des réservations pour cet été grâce notamment à la télévision anglaise venue faire un reportage sur eux.
Rien ne prédestinait Angelina et Philip à venir en France. « Nous avons travaillé à Londres pendant dix ans. Nous avons eu besoin de changement. Nous trouvions dommage de voir tant de châteaux à l’abandon alors pourquoi pas en sauver un ». Avec internet, ils trouvent le château du Bailleul qui les charme avec ses dix-huit pièces principales dont treize chambres. « La maison est pleine de recoins avec des portes où il n’y a rien derrière », s’amuse Angelina.
« Nous avons trouvé le château sans savoir qu’il y avait une telle communauté britannique. C’est drôle d’avoir des commerces anglais ici. Du coup ce n’est pas simple d’apprendre le français. Beaucoup de commerçants parlent anglais », souligne la trentenaire qui s’est inscrite au badminton pour améliorer son français.
Angelina et Philip projettent d’ouvrir le château aux habitants, pour les balades gorronnaises ou une fête de l’été.
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