C’est une anecdote que Xavier Villebrun, du service patrimoine de la Ville de Laval, aime raconter. Des poissons sur le toit de la basilique d’Avesnières, il est vrai qu’il y a de quoi écouter cette histoire les yeux ronds. « Un jour, j’ai été interpellé par un Lavallois qui me disait que le toit du clocher de la basilique était rempli d’humus, relate l’historien. Je suis monté en haut du clocher. Il y avait effectivement de l’humus, des algues aussi. Et un nombre incalculable de corps de poissons ! »
Soupçons sur des piscivores
La basilique aurait-elle un jour été immergée sous la Mayenne ? La rivière en se retirant y aurait-elle abandonné quelques-uns de ses pensionnaires ? Que nenni ! La raison de la présence de tanches sur le toit du clocher de la basilique d’Avesnières n’est pas à chercher du côté de l’Histoire, mais plutôt vers la nature. « Sur ces carcasses, on m’a dit : cherchez pas, ce sont les cormorans », ajoute Xavier Villebrun.
Ceux qui longent souvent la Mayenne connaissent bien ces volatiles, qui trouvent leur repos sur les bouées en amont de l’écluse d’Avesnières. Les pêcheurs aussi ont maille à partir avec les oiseaux qui dévorent les poissons. Il semble qu’ils aient trouvé une table de pique-nique de choix avec vue sur le Mayenne. Et que la basilique ait trouvé un successeur à son cher coq, descendu pendant la Seconde Guerre mondiale par un avion allemand.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.