« Une opportunité s’est présentée pour la reprise du commerce Le Moulin de Beslay », indiquait Guy Ménard, maire, lors de la séance du Conseil municipal du 19 mars. « C’est la remise en place d’une activité de bar-restaurant-dépôt de pain et plats à emporter ». En effet, Jean-Eric Colin, restaurateur de métier et chef d’équipe dans un restaurant, « qui a des racines locales » est intéressé pour rouvrir le commerce au 15 juin prochain. La partie épicerie sera reconvertie en salle, en complément. Le loyer mensuel de 50 € hors taxe est reconduit. « Nous avons la chance d’avoir quelqu’un de compétent, qui a bien cerné le local », assure le maire.
Un service à la population
Un dossier compliqué à gérer a ensuite été présenté au Conseil municipal. « La boulangerie Bourré a fermé, pour raisons de santé, au 31 décembre dernier. Le seul contact n’a pas donné suite. » Du fait des difficultés de reprises dans ce domaine, le maire a recueilli divers avis et recherché des solutions pour que ce commerce puisse continuer à assurer « un véritable service à la population ». Faisant le constat d’une activité viable, d’une clientèle existante, il s’est orienté vers la recherche d’une solution visant à « faciliter la reprise sans créer d’engagement pour d’autres commerces ».
Or, tout récemment, la SARL Marmiton, intéressée par l’affaire, a signé un compromis de vente mais rencontre des difficultés pour trouver un financeur privé. « Il s’agirait pour nous d’anticiper sur un éventuel refus bancaire, soit en apportant une caution bancaire sur la reprise s’élevant au maximum à 50 000 €, soit acquérir le fonds pour 50 000 € », a-t-il présenté au Conseil municipal.
La clintèle devrait augmenter
Le bassin de vie compte 8 000 habitants, avec une tendance à la hausse, et il y a de l’emploi. « Normalement la clientèle devrait augmenter puisqu’il y a moins de boulangeries autour », argumente encore l’élu. « C’est clair, il n’y a pas de risques. De plus, le fournisseur de farines apporte une aide financière pour installer le boulanger. »
Ce que le maire propose c’est une substitution à une intervention bancaire mais en aucun cas le versement d’une aide à un commerçant. « L’attractivité d’une commune, c’est de faire face aux besoins de première nécessité alimentaire. Si on ne faisait rien, on le regretterait. »
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