L'accueil familial de vacances est né dans le sud de la France au sortir de la seconde de guerre mondiale. L'initiative du Secours catholique permettait à des enfants du Nord de venir se ressourcer sous le soleil de Provence. Depuis cet élan de générosité s'est étendu sur l'ensemble de l'Hexagone. En 2009, 44 familles mayennaises avaient accueillies 47 enfants venus de banlieues. L'an dernier, elles n'étaient plus que 15 pour 20 enfants. La plupart de ces accueillants sont issus du milieu agricole.
Le problème aujourd'hui « c'est qu'il y a de moins en moins d'agriculteurs et puis on travaille de moins en moins en couple sur les exploitations. Or il faut bien que quelqu'un s'occupe des enfants », explique Christine Gobé qui, avec son mari Bruno, reçoit depuis 18 ans.. Et puis comme la période d'acccueil est imposée (trois semaines en juillet), or cela ne correspond pas toujours aux vacances de ceux qui se proposent d'accueillir.
Pour accueillir un ou des enfants, il faut évidemment pouvoir le loger correctement et avoir un environnement familial. Les personnes qui se proposent doivent contacter le Secours catholique. Ensuite une équipe de correspondants locaux de l'association leur rend visite et dresse un bref compte rendu de leur motivation. « Nous insistons sur le fait que la décision d'accueillir doit être collégiale, toute la famille doit y participer pour le bon déroulement du séjour de l'enfant à venir. »
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