Laval. Joël Bedouet ne briguera pas de second mandat

Le suspense n'a pas duré très longtemps. Mardi matin, Joël Bedouet a fait savoir lors d'une conférence de presse qu'il ne briguerait pas de second mandat. « Ce que l'on fait à 60 ou 65 ans, on le fait plus difficilement à 70 ans. Je ne veux pas être celui qui a fait un mandat de trop », répète t-il en guise d'explication. Une décision mûrie depuis plusieurs mois dont il a fait part la veille, au terme d'une longue réunion. « Je voulais être certain que l'action que notre équipe a initiée en 2008 puisse être pérennisée dans un esprit de concertation, d'écoute, d'ouverture permanente et d'innovation ». Un état d'esprit confirmé par le vote de confiance lors du dernier conseil municipal et la constitution de la future liste qui regrouperait les trois-quart des élus municipaux actuels toutes tendances confondues. Cet état d'esprit a permis de réaliser tous les projets. Ceux visibles comme l'aménagement du centre-ville. D'autres moins visibles, comme le retour au calme de la vie municipale après une période agitée par la présence d'un directeur général des services. Mais aussi la création de la communauté de communes des Coëvrons pour « laquelle Evron a été un élément moteur ». Réfutant les accusations de sectarisme, le maire sortant n'éprouve qu'un regret : « que le mandat n'ait pas permis de mettre en place le pôle santé en raison du blocage des professionnels de la santé. Mais cela se fera d'ici deux ans ». Un dossier pour son successeur : celui qui conduira la liste sortante ou Joël Balandraud, tête de la liste UMP-UDI. Pour la première, le nom d'Yves Guilloux, ancien secrétaire de cabinet de Raoul Vadepied et directeur adjoint des services du conseil général, est dans toutes les bouches. « C'est normal qu'on y pense, mais c'est lui qui se présentera », se contente de répondre Joël Bedouet qui soutiendra cette liste.