« C’est un métier qui n’est pas facile. Le personnel s’épuise. » Les aides à domicile de l’ADMR du canton d’Ambrières sont en colère. « On n’en peut plus », insistent-elles. Et de retracer une journée type pour qui le réveil sonne à 6h pour être à 7h chez leur premier bénéficiaire. Aide au lever, à la toilette, à l’habillage, préparation du petit déjeuner et vérification de la prise de médicaments. « Le temps est compté, les autres bénéficiaires attendent notre arrivée. » A partir de 18h, le même scénario se déroule et la tournée s’achève à 21h.
« Aider les personnes fragilisées à rester chez elles, quel beau métier mais à quel prix ! », s’indignent-elles. « Nous devons gérer, réagir seules », estimant qu’elles exercent le même métier que le personnel des Ehpad mais qui n’est pas reconnu de la même façon. « On va au-delà de notre diplôme et nous demandons une revalorisation de notre salaire. »
Les kilomètres s'accumulent
Dans la journée, les kilomètres s’accumulent sur des petites routes de campagne avec leur véhicule personnel. Là encore, les aides à domicile demandent une revalorisation de l’indemnité kilométrique qui leur est allouée.
« Nous espérons que nos revendications vont faire boule de neige et que d’autres associations d’aides à domicile rejoignent notre cause. Plus nous serons nombreuses et plus nous aurons de chances d’obtenir gain de cause. »
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