A Cossé-le-Vivien, en octobre 2012, un groupe de onze collégiens décide de réaliser un court-métrage sur le thème de l’école. Vers 15h30, en sortant de leur collège de l’Oriette, la petite troupe se retrouve chez un homme, résidant dans la commune. Il est le beau-père de l’un d’eux et a accepté de prêter sa caméra aux vidéastes amateurs. Mais l’homme de soixante ans prend très vite le contrôle des opérations, et un rôle dans la pièce. « Ce sont les enfants qui m’ont demandé de jouer l’enseignant », se défend-t-il. Sauf que plutôt que de rentrer dans la peau d’un professeur de son âge, l’individu apparaît dans la salle de classe, aménagée dans son garage, coiffé d’une perruque blonde, vêtu d’une robe, et les lèvres peintes de rouges. Au bout de dix minutes, la batterie de la caméra est à plat. Mais la consigne est donnée : on continue à filmer. « Il était un peu bizarre », ont confié des enfants pendant leur audition à la gendarmerie. « Il parlait bizarrement. Il nous demandait de faire ou de dire des choses étranges », ont ajouté les collégiens, âgés de 11 à 13 ans.
La suite de l'article dans Le Courrier de la Mayenne, actuellement dans les kiosques.
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