« Mon aventure commence à ma naissance, au retour de la maternité : je suis revenu dans une 2 CV ! Cinq ans plus tard, je passais les vitesses de la 2 CV de mes parents en tant que passager bien sûr !!! », raconte Bruno Onfray, Javronnais intarissable sur le sujet.
Quelques années plus tard, le désir d’acquérir ce mythique véhicule se fait pressant. « J’avais 35 ans quand j’ai pu satisfaire cette envie, j’ai acheté ce véhicule en Corrèze, à Brive-la-Gaillarde. Ça a été ma première sortie avec la voiture de mes rêves. »
« Jamais de PV ! »
L’aventure s’est poursuivie, ponctuée de nombreuses anecdotes comme cette fois où parti en vacances avec sa famille, il est arrêté pour un contrôle de gendarmerie : « Nous parlons tout de suite de ma voiture et des voyages que j’effectuais, ce qui avait pour conséquence non une sanction, mais un échange passionné sans même être contrôlé, jamais de PV ! », ose-t-il se vanter. La famille se déplace jusque dans les Alpes et ce ne sont pas les quelque 800 km qui arrêtent le baroudeur.
Et quand au cours d’une visite de vignoble, la 2 CV se défait d’une bougie, c’est bien sûr Bruno qui fait le nécessaire. Aujourd’hui la 2 CV roule toujours !
« Mon plus grand voyage fut en 2009, celui d’une semaine pour un rassemblement mondial des Amis de la 2 CV en République Tchèque. Au retour, c’est Gauthier Paturo qui débutait à France Bleu Mayenne à l’époque, qui est venu rencontrer le club des Tous en Deuch. »
La Deuch en ouverture d'un film
La petite 2 CV est sans limites : elle roule partout et se retrouve régulièrement sous les flashes des photographes. Comme en 2015, au retour du passage du Paris-Brest-Paris, alors que la 2 CV de Bruno parade sur le bord de la route, les concurrents étrangers remettent des Pin’s à Bruno et sa famille. Un cinéaste amateur était présent, lui aussi et, « quel bonheur de découvrir la petite Deuch en ouverture du film réalisé sur la manifestation ! ».
La 2 CV, plus qu’une passion, c’est « un art de vivre » qui permet de prendre son temps au cours de sorties en famille, sans oublier que « La maintenance n’est pas chère ! ».
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