Ils demandent « de la transparence ». Pour la Confédération paysanne « l’argent ne doit pas être le seul critère pour permettre à un agriculteur de s’agrandir ». Le porte-parole du syndicat agricole, Raphaël Bellanger, complète : « La Safer, outil de régulation, doit être préservée. Mais son fonctionnement doit être amélioré. »
La Safer joue un rôle de régulation dans l’achat et la vente de foncier, lors des reprises d’exploitation agricole. Elle doit favoriser les installations de jeunes agriculteurs, et conforter les exploitations existantes. Pour la Confédération paysanne, cette mission n’est pas entièrement remplie.
La Safer conteste
« Nous avons un cas concret à Saint-Hilaire-du-Maine. Dans la reprise d’un lot de 13 hectares, deux candidats se sont positionnés. L’un est agriculteur comptant déjà 138 hectares, l’autre a une exploitation de 40 hectares. La Safer n’a même pas retenu la candidature du second, parce qu’il a proposé d’acheter à 5 300 € l’hectare, quand le premier proposait 6 138 € », indique Gérard Quinton, représentant de la Confédération paysanne à Chailland.
Rémy Silve, directeur de la Safer des Pays de la Loire, conteste. « La transparence est au cœur de notre fonctionnement. Dans le cas de Saint-Hilaire-du-Maine, il s’agit d’une reprise, après une liquidation judiciaire. Le juge va vouloir obtenir le meilleur prix, afin de rembourser les créanciers », indique Rémy Silve.
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