« Nous demandons une augmentation salariale, une prime d’intéressement et la participation aux bénéfices », revendiquent les salariés de l’atelier extrusion / emballage / maintenance du groupe Maine. « Nous bloquons l’accès des transporteurs au niveau des quais et les machines sont arrêtées. Ce sera une perte sèche pour l’entreprise. »
Mardi 22 mai, 9h, les 30 employés de l’atelier sont déterminés et solidaires. La rencontre avec François Groussard, le PDG du groupe, n’a pas abouti.
Depuis 2013 les salaires sont gelés, mise à part l’augmentation annuelle de 1 % selon l’accord syndical. Aujourd’hui, alors que la productivité est toujours en hausse, ils veulent négocier et obtenir une reconnaissance de leur surcharge de travail.
La direction du groupe affirme : « Nous leur avons exposé avoir décidé au regard de l’activité prévisionnelle 2018 une augmentation de la masse salariale du Groupe de 2,5% à compter du 1er mars se décomposant en 1,5% d’augmentation générale (supérieure à l’augmentation de l’inflation), + 0,5% en réponse aux évolutions de statuts / compétences de certains salariés, + 0,5% qui s’impose à nous au titre de la convention collective pour l’ancienneté (3% tous les 3 ans). Cette décision résulte de nos capacités à tenir les grands équilibres de gestion pour assurer une rentabilité à court terme pour une pérennité de l’entreprise sur le territoire à moyen et long terme. »
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