Les scénaristes de films d’animation ne savent plus quoi inventer pour se distinguer de la concurrence.
Il a tout réussi dans sa vie : il a reçu un prix Nobel, fou de cuisine, il est devenu un grand chef, puis un champion olympique et un homme d’affaires. Mais M. Peabody n’a qu’un regret : il n’a pas d’enfant. Aussi, bien qu’il ne soit qu’un simple chien (!), il a l’autorisation d’adopter Sherman, un jeune orphelin. Bientôt, l’enfant arrive à l’âge d’aller à l’école, et M. Peabody décide de lui apprendre l’histoire. Pour ce faire, il conçoit une machine extraordinaire qui permet de voyager dans le temps. C’est ainsi qu’il initie son « fils » à la Révolution française, à la Renaissance, etc.
Avec ces personnages cocasses, issus d’un petit film d’animation de Ted Key, qui date des années 60, Rob Minkoff (Le roi lion, Stuart Little) signe un film spectaculaire et rondement mené, mais un peu décevant. Certes, les décors sont superbes, en particulier ceux de Venise, l’humour est souvent de la partie, et l’on ne s’ennuie pas avec ces voyages dans le temps (même si l’histoire est bien malmenée, mais c’est la loi du genre !). Pourtant, l’émotion n’est pas au rendez-vous, et les héros peinent à susciter l’empathie. Un défaut qui n’est pas si mineur que cela !
Qu’est-ce qu’être père ? semble se demander le héros du film, qui apprendra, peu à peu, à répondre à cette question qu’aucune science ne peut explorer. Le fait que ce dernier soit un chien ayant adopté un enfant n’est pas anodin, par les temps qui courent, mais les enfants ne saisiront pas l’allusion. Surtout qu’il s’agit d’un chien ayant reçu le prix Nobel de physique !
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