Une couturière qui part à la retraite, c’est un atelier de couture qui ferme. Et une vitrine vide en plus dans la rue de Rennes, une artère pourtant proche du centre-ville. Du Carrefour aux Toiles à la rue du Général-De-Gaulle, elles sont légion : le tatoueur a quitté le secteur voilà quelques mois, la galerie d’art est close par des palissades, la fenêtre du Dressing est obstruée par une affiche de la France insoumise. Dans l’œil d’un passant lambda, la rue fait un peu grise mine.
Un spectacle d’autant plus saisissant qu’au bout de la voie et de l’autre côté de la rue du Général-De-Gaulle, les vitrines offrent leurs plus beaux atours aux chalands.
Au début de la rue de Rennes, le bar-tabac Le Nimbus ne désemplit pas. Le patron n’est d’ailleurs pas inquiet par le peu de voisinage ces derniers temps. « Je travaille bien, je ne me plains pas. Comme dans toutes les rues, ça tourne, affirme-t-il. Il y a même des créations récentes. C’est peut-être juste le hasard. » Pour lui, le problème des vitrines vides vient de la vétusté des bâtiments. « Il y a des magasins qui sont à louer qui ne doivent même plus être aux normes. Celui qui n’a pas le courage de faire les travaux, il n’y va pas. »
Nzunzi Dimbongo est le dernier arrivé dans la rue. Il a ouvert sa boutique Afro élégance en novembre dernier. « Si je me suis installé dans cette rue, c’est parce que j’ai eu des encouragements de tous mes voisins. Il m’a fallu six mois de travaux pour ouvrir. »
Plus d'informations dans Le Courrier de la Mayenne du 7 juin.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.