Vous organisez, le 19 juin, le premier salon des communes. Le congrès des maires ne vous suffit plus ?
Alain Dilis : Le congrès des maires permet de rendre compte de notre activité d’élu. Là, c’est un salon professionnel. En 2014 et 2016, nous avions organisé les universités des élus. Le premier salon des communes et intercommunalités s’inscrit dans la continuité de ces universités. Nous voulons réunir tous nos fournisseurs, de la voirie jusqu’aux illuminations, sur un même lieu. 67 exposants seront présents. Nous espérons rassembler entre 200 et 300 personnes.
Hormis cette exposition, les maires trouveront-ils des réponses à leurs interrogations ?
Quatre conférences sont proposées. La première sur la fiscalité locale. Après la suppression de la taxe d’habitation, les collectivités seront tributaires de l’Etat, qui fixe la compensation. Une autre s’intéresse à l’actualité juridique. Les maires sont de plus en plus confrontés à des querelles de voisinage, ou autres soucis de réglementation. La présentation du déploiement de la fibre optique et la favorisation du civisme sont les deux derniers thèmes.
Les démissions d’élus municipaux semblent nombreuses dans ce mandat. Y aurait-il une crise de vocation ?
On note en effet plus de soucis au sein des assemblées municipales. Il faut être un peu kamikaze aujourd’hui pour s’occuper de la chose publique. Quand je vois le nombre de questions posées à notre juriste, je me dis que certains maires sont en souffrance. L’AMF 53 essaie d’accompagner les maires. Ils ne sont pas seuls.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.