Quelle a été l’activité de Laval économie en 2017, en termes de vente de terrains ?
En 2017, nous n’avons vendu que quatre hectares de terrain. La moyenne est en général plus proche des dix hectares. Certaines zones ont mis plus longtemps que prévu à sortir. La zone de la Motte-Babin à Louverné a été ralentie par des fouilles. La zone du Riblay 3 à Entrammes est tout juste prête. Et nous avons toujours un souci : nous n’avons pas de grands terrains à proposer. Si aujourd’hui une entreprise comme Bridor voulait venir, nous n’aurions pas d’espace adéquat.
D’où l’importance de la création du parc d’Argentré. Où en est le projet ?
Nous avons reçu une bonne nouvelle. La ministre des Transports a donné un avis favorable pour un nouvel échangeur sur l’autoroute. Maintenant, elle va le transmettre au conseil d’Etat pour la création d’un avenant au contrat entre l’Etat et Cofiroute. Nous devrions avoir la réponse dans un mois. Nous sommes optimistes. Si la décision sur l’échangeur est rapide, nous aurons encore de longues procédures. Au mieux, les travaux du parc d’Argentré débuteront en 2020.
Où en est le projet de plateforme rail-route à Saint-Berthevin ?
Laval économie est propriétaire des 20 hectares. Les études de faisabilité sont réalisées. Un opérateur de frêt ferroviaire s’est positionné. Il a même réservé des sillons pour 2019 et 2020. Des entreprises sont déjà intéressées. Nous sommes prêts, ce qui n’est pas le cas de Vitré. Le dossier est arbitré entre les régions Pays de la Loire et Bretagne. J’aimerais débuter les travaux dès l’an prochain. L’ensemble des travaux coûterait 7 millions d’euros.
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