« Cet infatigable voyageur dispense ses mots et ses mélodies dans les deux tiers de la planète. Il est temps que le public français connaisse et reconnaisse son talent. » Signé Georges Moustaki, le compliment figure sur le dernier album d’un certain Eric Vincent. « Eric qui ? », est-on presque tenté de dire. Difficile de croire que se cache à Forcé un artiste connu aux quatre coins du monde. Et pourtant. L’homme aux cheveux bouclés possède un site internet dédié à sa carrière et même une page Wikipédia. « C’est plus facile pour moi de dire dans quel pays je n’ai pas chanté », glisse ce Forcéen de naissance.
Eric Vincent et ses jeunes fans.
Mais avant de bourlinguer dans plus de 140 contrées, l’artiste âgé aujourd’hui de 71 ans a d’abord fait ses gammes en Mayenne. Sa passion pour la musique, il la doit en partie à sa famille. « Ma mère jouait de l’accordéon, mon grand-père était membre d’une fanfare. Mes parents chantaient très bien. » A six ans, le petit Eric opte pour le banjo, avant de passer au violon. « Mais à l’adolescence, ma fascination s’est déportée vers la guitare lors de la période rock », rembobine-t-il. Les Volcans, les Dragons... L’artiste en herbe crée des groupes de rock, avec lesquels il glane « quelques sous ». « On participait à des radio-crochets au Carrefour aux Toiles à Laval. On gagnait souvent à l’applaudimètre. »
Retrouvez la suite du parcours de celui qui chante toujours aux Etats-Unis dans votre dernière édition du Courrier de la Mayenne.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.