Depuis plusieurs années, le bâtiment, abritant des salles de classes du lycée agricole, doit être démoli. Pour le moment, il est toujours debout. « C’est une passoire thermique, bourrée d’amiante. Le bâtiment est très vétuste. Il est à la limite du dangereux. Cet hiver, on a frôlé la catastrophe. Un élève a passé le bras dans une fenêtre, sans double vitrage. Le problème, c’est que personne ne veut mettre un sou dans un bâtiment qui doit être démoli », explique Gérard Pigois, professeur et représentant syndical FSU.
La démolition et la reconstruction de ce bâtiment, comprenant onze classes, font partie de la 3e tranche de travaux, prévue par le conseil régional entre 2016 et 2017. Florence Désillière, présidente du conseil d’administration du lycée agricole et conseillère régionale, indique : « Cette troisième tranche n’était inscrite nulle part. L’ancienne majorité ne l’avait pas budgétisée. On ne peut pas tout faire, on a dû prioriser les demandes. »
Déjà 30 millions d'euros investis
La conseillère régionale rappelle : « Depuis 2011, le lycée agricole de Laval a bénéficié de 30 millions d’euros de travaux. Dans le même temps, nombre d’établissements des Pays de la Loire ont besoin de travaux, comme le lycée Douanier-Rousseau. »
Déjà servi, le lycée agricole de Laval n’est plus prioritaire. « Nous n’avons aucune visibilité. Le conseil régional envisage de refaire des études. Le projet va prendre huit, peut-être dix ans de retard. On ne peut pas continuer à travailler dans des conditions déplorables. Les élèves méritent autre chose », pense Gérard Pigois, reconnaissant l’action du Conseil régional sur le reste de l’établissement.
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