La jungle à Saint-Denis-de-Gastines. Une jungle luxuriante, colorée, animée depuis des mois par les groupes de décorateurs. Une jungle où l'on tend les deux oreilles au moindre son, langoureux, joyeux, étonnant, envoûtant. Une jungle chaude, moite à une certaine heure. Et une jungle qui fourmille en surface de cet incroyable biotope. Des festivaliers, au nombre d'une dizaine de milliers, bigarrés, parfois déguisés, toujours souriants, rieurs même. « C'est la cinquième fois qu'on vient, c'est trop génial ici, à taille humaine, les gens sont cools ». Les nombreux bénévoles qui font la force caractéristique d'Au foin de la rue. Ils sont 1 200, micro-société particulièrement bien organisée de cette jungle. Des fourmis qui s'agitent, qui veillent, qui officient pour le bien-être des visiteurs des lieux. Qui se mêlent dans un joyeux dialogue avec les festivaliers, sous des loupiotes, sortes de lucioles géantes, sous une étonnante et foisonnante végétation de bric et de broc. C'est l'esprit de cette jungle aussi, de ne pas gâcher, de récupérer, de faire revivre... La nuit tombe sur la jungle. Les oiseaux de nuit aux plumages de lumière, aux ramages scandés, sont entrés sur scène. De nouveaux chants. Toute la faune danse aussi. Belle nuit sous la jungle.
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