Un des rares spectacles étrangers du festival, Ramkoers par la compagnie hollandaise Bot, a été salué mardi soir au Théâtre par une ovation debout. S’il en était une des têtes d’affiche, il a aussi résumé ce qui attend cette semaine les festivaliers qui ont investi Laval : plusieurs disciplines artistiques entremêlées, de l’humour, de l’inventivité, de l’effet “waouh” en somme.
L'art vivant ne peut plus tricher
Cette édition reflète peut-être un état conjoncturel de l’industrie et de l’artisanat du spectacle : les temps sont durs, l’argent public se fait rare, on ne peut plus tricher, il faut être bon pour survivre. La danse par exemple, a souvent été une discipline risquée pour les programmateurs de salles de spectacles. Le double plateau de danse présenté mercredi au lycée du Douanier-Rousseau ne peut laisser personne indifférent et ne peut que faire la promotion de la discipline. La poésie, la force et l’énergie de Compact et de Souffle ont ébahi tout le monde. Les messages sur des thèmes divers et variés, sont forts, parce que finalement, ils sont essentiels. L’esthétique aussi marque cette édition : les scénographies sont soignées, les cuivres sont rutilants, les textes sont très souvent fort habiles.
Nos émotions et nos mystères
Partout on innove, on tente de réinventer, on apporte à son art. Les deux archers brésiliens sont par exemple très attendus vendredi soir au Théâtre pour un numéro de cirque de près d’une heure à couper le souffle. Certains spectacles enquêtent ou au moins nous renvoient à nos mystères, comme cette pièce, Les Malédictions (samedi à l’Avant-Scène), qui est le fruit d’une investigation sur les sciences occultes en Mayenne.
Plaisir, performance, vecteur d’idées ou contre-pouvoir, le spectacle vivant se déchaîne. Profitons-en !
Le Chânon manquant, programmation complète
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