Au pied du viaduc à Laval, deux pêcheurs un peu particuliers scrutent la Mayenne. Entre leurs mains, point de gaules, appâts ou épuisettes. Pierre-Alexandre Blanchet et Grégoire Debover ne sont pas venus taquiner les poissons. Avec leur long fil noir et un aimant en guise d’hameçon, ils draguent le fond de la rivière pour débusquer la ferraille. « Nous avons commencé il y a un mois et demi après avoir vu une vidéo sur YouTube. C’est une pratique qui vient des Etats-Unis », explique Pierre-Alexandre Blanchet.
Plaques d'égoût, barrières...
Avec son ami, ce militaire a commandé le matériel sur internet. « D’abord un premier aimant capable de soulever l’équivalent de 113 kg, puis un second avec lequel on peut sortir 400 kg de l’eau », présente-t-il. A raison de deux à trois sorties par semaine, les deux pêcheurs ont déjà quelques trouvailles à leur actif : plaques d’égoût, barrières, vélos, skate board... « Dans le Saint-Nicolas, j’ai sorti un scooter de la vase. J’ai aussi découvert une cartouche de fusil », glisse Grégoire Debover, tombé sur un fer à cheval pour sa première prise. Pour le moment, point de trésors mais plutôt des immondices, notamment sous le viaduc ou dans le Saint-Nicolas.
Retrouvez la suite dans votre dernière édition du Courrier de la Mayenne.
Les deux pêcheurs ont également une page facebook.
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