Mayenne. Fanny, Andolléenne, a passé trois mois à Hong Kong

La jeune fille qui n'avait jamais pris l'avion et encore moins vécu aussi longtemps éloignée de sa famille, a connu une expérience exceptionnelle. C'est une amie de son parrain, directrice d’une école maternelle à Stanley dans le sud de Hong Kong Island, qui accepte de la recevoir. « J’ai donc saisi l’opportunité car Hong Kong est une ville très chère, je n’aurais pas pu payer de loyer », explique-t-elle.

L'étudiante part avec la ferme intention de parler anglais et au départ, « j’avais quelques problèmes avec l’accent hongkongais mais c’est juste une question d’habitude ». Les enfants dans l'école maternelle où elle travaille sont le plus souvent bilingues. Sur place, Fanny assure quelques tâches administratives et assiste les professeurs d’anglais et de français.

Culture nouvelle

C’est une toute nouvelle culture que la jeune Andolléenne découvre, avec une médecine onéreuse, un air pollué et des logements minuscules aux loyers exorbitants : « La qualité de vie parait bien meilleure en Mayenne. Mais Hong Kong c’est la nouveauté, les buildings, les lumières, les grandes entreprises, le luxe. C’est aussi les petites îles de pêcheurs paradisiaques à 1h de Ferry. »

Même si elle constate que les gens sont tous gentils et respectueux, Fanny remarque aussi que les Hongkongais ne se mélangent pas tellement avec les expatriés, « peut-être une différence de vie car les expatriés ont souvent leur logement qui est payé par leurs entreprises, ils ont donc plus de moyens ».

Ces trois mois passés loin de la Mayenne resteront inoubliables pour la jeune fille qui a profité des jolies plages, de randonnées dans les montagnes, et qui a aussi « vécu la coupe du monde de football là-bas, les Hongkongais étaient pour la France. J’étais trop fière de revêtir mon maillot français ».

Ne pas hésiter à se lancer

L’absence de ses amis et de ses proches se sont parfois fait sentir : « J’ai aussi eu un gros manque de la France. Dès que je commençais à m’ennuyer je voulais rentrer », avoue Fanny. Pourtant, l'étudiante le dit : « N’hésitez surtout pas à vous lancer ! Pour ma part, beaucoup de premières fois, mais au final j’ai adoré tout ce qui m’avait stressé auparavant. »

De nouveau sur les bancs de la fac, l'étudiante n'a pas renoncer à voyager, au contraire : « Je vais peut-être partir à l’étranger un an pour travailler avec les programmes Vacances-Travail qui permettent de voyager à l’étranger en travaillant. »