Deux blessés graves. Le 10 septembre, un accident de la route, impliquant deux véhicules, affiche un lourd bilan. Sur cette route, la RD 30, entre Saint-Ouën-des-Toits et Les Chênes secs, le virage du hameau de Glatigné est connu par sa dangerosité. « Nous vivons ici depuis 36 ans. Des accidents, j’en compte une vingtaine. Mais le dernier est sans doute le plus grave, indique Guy Barreau, l’un des riverains. En général, les véhicules arrivant de Saint-Ouën sont surpris par la courbe. »
Sa voisine, Sabrina Jamelot, complète : « Il y a un mois, il y a déjà eu un accident ici. C’est hyper dangereux. Je vis ici depuis sept ans. Avant, c’était mes beaux-parents. Ils expliquaient qu’il ne se passait pas une année sans un accident. » Dans ce hameau, entre Saint-Ouën-des-Toits et Le Genest-Saint-Isle, on compte près d’une dizaine de maisons.
Les habitants avaient prévenu de la dangerosité du lieu. En septembre 2016, ils étaient six à co-signer une pétition envoyée au Conseil départemental. « Nous demandions que cette zone soit limitée à 70 km/h. Ça roule vite et beaucoup. Le dernier comptage annonçait 3 000 véhicules par jour sur cette route. Pour entrer ou sortir de chez nous, c’est compliqué », indique Guy Barreau. « Nous avons de jeunes enfants. Nous avons fait poser une grille à notre entrée. C’est trop dangereux », insiste Sabrina Jamelot.
La réponse du président du Conseil départemental
Pourtant, le Conseil départemental n’avait pas répondu favorablement à la demande des riverains. Dans sa réponse, datant du 1er décembre 2016, le président du Conseil départemental, Olivier Richefou, explique : « Sur la zone, le caractère rase campagne et l’habitat diffus ne permet pas de justifier une limitation de la vitesse à 70 km/h. Elle risque d’être incomprise et donc non respectée par les usagers. »
Après ce nouvel accident, au lourd bilan, Guy Barreau espère que le Conseil départemental va revoir sa position. « Avant, au moins, il y avait des poteaux qui matérialisaient la courbe. Ils ont été enlevés. Le rond-point, aménagé il y a quatre ou cinq ans, un peu plus loin, n’a rien changé, au contraire », assure-t-il.
Du côté du conseil départemental, on indique « avoir constaté le bon état de la chaussée ». L’institution ajoute « attendre la fin de l’enquête de gendarmerie ».
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