Shirley, Peter, Polly, Gil, Georgina, sont Anglais. Ils ont fait le choix de s’installer dans le Nord-Mayenne. Josianne Derenne, la patronne du bar La Gouline, dirige l'établissement depuis 19 ans : « Ils sont arrivés pratiquement en même temps que moi, 60% de ma clientèle est anglaise » souligne-t-elle. « Le rendez-vous de la Gouline est incontournable, cette rencontre permet les échanges et l'entraide et, en plus, nous y sommes reçus par une patronne très sympathique qui nous aide et nous donne des cours de français » déclare Shirley Croucher, originaire du Pays de Galles et arrivée il y a 18 ans. C’est elle qui anime le petit groupe. Shirley parle parfaitement français et est très impliquée dans la vie locale, puisqu’elle est conseillère municipale à Averton.
Amabilité des Mayennais
Tous disent aimer cette région pour sa tranquillité, sa douceur de vivre et l'amabilité des Mayennais. La grande majorité a connu la Mayenne par des amis déjà installés. Pour Georgina, de Manchester, propriétaire depuis 1990 mais installée définitivement depuis 2007, le contact s'est fait par l'intermédiaire de son assistant de français : « J'était prof de français à l'époque et aidée par un assistant qui venait de Laval. Il parlait tellement bien de sa région que je suis venue visiter et j’ai été conquise. J'aime la vie dans ce territoire, la nourriture, le vin, l'accueil, la culture française et … le fait que la France soit une république ! », confie-t-elle dans un excellent français.
Prix de l’immobilier incitatif
Des inconvénients ? Ils n'en voient qu'un seul : l'administration « trop lourde » à leur sens. Même s'ils l'évoquent peu, le prix de l'immobilier a été incitatif, « en Angleterre, le prix de l'immobilier est très élevé, ici, pour le même prix, nous aurions un château ! ». Lorsque la conversation arrive sur le Brexit, les visages se ferment : « C'est un mot interdit entre nous. C'est un problème pour l'Angleterre pas pour nous » déclarent-ils à l'unanimité.
Ces amis ont peu, voire pas de famille en Angleterre, les enfants sont, pour la plupart, ou en France ou dispersés à travers le monde. Quitter la France, impossible donc pour eux, la qualité de vie y est trop bonne pour penser à revenir en arrière. Aucun regret pour cette communauté solidaire amoureuse de ce pays et du Nord-Mayenne.
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